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Salaberry-de-Valleyfield - Au coeur de l’histoire industrielle du Canada

Salaberry-de-Valleyfield - Au coeur de l’histoire industrielle du Canada

Salaberry-de-Valleyfield - Au coeur de l’histoire industrielle du Canada
En avant-plan, camion sur un terrain en démolition, en arrière-plan, un bâtiment, une pelle mécanique et une église.

Quand l'usine ferme

Démolition des vieux moulins de la Montreal Cotton, Salaberry-de-Valleyfield, vers 1971. (détail) Collection Eugène Barrette.

Quand l'usine ferme

La fin d'une époque

En avant-plan, un empilage de matériaux de démolition, au fond un bâtiment de pierre de cinq étages et une tour.

Vue du moulin Empire de la Montreal Cotton durant la démolition, Salaberry-de-Valleyfield, vers 1971.
Collection Ken Lyons.

Le complexe de la Montreal Cotton qui comprend les moulins Louise, Empire et La Vieille ferme définitivement le 30 novembre 1968. Tous les édifices sont démantelés en 1971 et vendus pour la somme symbolique de 1 $. Un nouveau centre commercial occupe l’immense terrain laissé vacant lors de la démolition. De nombreuses personnes accueillent ce dénouement avec joie. Cette vocation commerciale représente le progrès, des occasions de travail, mais surtout une rupture avec le passé. L’usine Gault ferme ses portes le 15 avril 1982. Une époque s’éteint avec le remplissage des voies d’amenée d’eau et une nouvelle configuration urbaine. L’aventure du textile dans la grande région de Salaberry-de Valleyfield se termine avec la cessation des activités de l’usine de finition Beauharnois le 18 août 1992.

Entrevue de Rolland Therrien
Séquence vidéo
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TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO

Photo de Rolland Therrien à l'époque de son travail à la MOntreal Cotton.

Question : Est-ce qu'ils vous ont averti longtemps à l'avance?

Rolland Therrien : Ils nous ont averti qu’ils fermaient, mais, ils voulaient relancer [l'industrie du] textile...

Vidéo actuelle de Rolland Therrien.

Ils ont fait des démarches, l'union [le syndicat] pour relancer... J’ai dit que ça ne servait à rien d'y penser. Si la compagnie a décidé de fermer, il n’y a rien à faire, ils vont fermer. On n’a pas les moyens, nous les employés, de dire ça, si la compagnie ne veut pas le dire... "On va chercher des contrats"... Oui mais, chercher des contrats, faut que tu aies les fonds pour aller chercher les contrats... J'ai dit aux gars, "on fait ça pour rien, on travaille pour rien, on ne réussira jamais, ils pourront pas". Si la compagnie décide de fermer, ils savent que le plan [l'usine] n’est pas assez rentable. Est-ce qu'on va être capable de le [rentabiliser], nous autres?

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